C’est l’automne

On s’en est pas vraiment rendu compte, vu que la saison estivale n’a pas été superbe. Mais c’est ce qui est noté sur le calendrier. Bon là vous vous en moquez, jeunes innocents. Parce que pour vous l’automne c’est le début d’une nouvelle année (scolaire), les jolies couleurs de saison, les feuilles mortes qui craquent sous les pas, l’odeur d’arbre humide et de goudron mouillé. Bref, ça vous rappelle la douce période de l’enfance. Mais ça c’est l’automne qu’on voit dans Winnie l’ourson. L’automne à La Roche c’est plutôt un froid qui s’insinue sous les vêtements, c’est du vent qui vous décoiffe la mèche, de la pluie fine qui vous fait frisouiller, et un ciel si gris qu’il foutrait le cafard à Porcinet. Et puis les bâtiments se parent d’un magnifique dégradé de gris rehaussé du vert des moisissures. L’automne c’est aussi de belles journées (quand vous finissez à 18 heures) qui vous font regretter d’avoir pris votre pull tibétain 100 % laine de yack.
Alors tremblez jeunes étudiants ! L’automne ici c’est plus gris qu’un film de Charlie Chaplin, plus humide qu’une rizière pendant la mousson, plus triste qu’une chanson de Kelly Clarkson.
Et après un hiver aussi froid et humide qu’un frappé à la menthe c’est… ben non pas le printemps, c’est le retour de l’automne. Ce qu’on appelle communément printemps fait de petites appartions. Si je croisais un pingouin dans les escaliers, ça ne m’étonnerai même pas. Voilà ce qui vous attend… Alors s’il fait beau, profitez-en !

Castouillette

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Vos profs ne vous connaissent pas ? Ça peut servir…

 

                                                                                   Marmitouille et Castouillette

 

 

 

 

Et si j’allais mal ?

Quand je vois un homme qui prend un autre chemin

Que le mien, et qu’il vient d’une place jumelle,

La vie me dit que je n’expérimente rien,

Que j’ai brûlé trop d’étapes pour la rendre belle

 

Ils donnent des papiers, je n’ai que des questions

Ils épuisent leurs muscles, et je n’ai que mes mains

Qui préfèrent écrire les courbures, les scissions

Que les frapper la veille pour le lendemain

 

Et si j’allais mal ? Et si tout ce qui m’entoure

Ne cesse en fait de prendre mes envies de court ?

Et si mon rêve, qui n’était qu’humilité

Me condamnait, moi aussi, à me réveiller ?

 

Quand je vois que la raison d’une vie exemplaire

Celle qui s’est tant dévouée juste pour être pleine

Se faire cracher dessus par le saint-découvert

Je promets que ma vie sera de longue haleine

 

Il faut donc courir, toujours plus vite, plus longtemps

Mais vers où ? C’est ce qui retarde le départ

Alors je suivrai ces éparses traces de sang :

La ligne droite prolongerait le nonchaloir

 

Spiréal